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L'aBeiLLe ViReVoLte De PaGe eN PaGe
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30 juillet 2009

La noce d'Anna - Nathacha Appanah

anna4e couverture:

" Aujourd’hui je marie ma fille, je laisserai de côté mes pensées de vieille folle, je serai comme elle aime que je sois : digne, bien coiffée, bien maquillée, souriante, prête à des conversations que je suivrai avec un enthousiasme feint et qui ne me laisseront aucun souvenir, parée pour butiner d’invité en invitées, mère parfaite que je serai aujourd’hui. "

Pendant la noce d’Anna, sa mère se souvient. De la jeune femme qu’elle a été, si différente de sa fille, de ses dix-huit ans, de sa liaison, brève et passionnée, avec Matthew rencontré à Londres, de son retour à Paris, seule et enceinte. Au fin de cette journée les souvenirs ressurgissent accompagnés de regrets, d’espoirs, d’envies; Parce qu’elle en a encore, des envies, cette femme célibataire qui marie sa fille…

Sur un soupir, je referme tout juste la dernière page de ce joli roman. Quelle belle histoire! Cette femme, Sonia, qui n’a toujours vécu que pour sa fille unique, qui a essayé, tant bien que mal de l’aimer, de la protéger. Et sa fille, Anna, qui la quittera définitivement après cette dernière soirée, pour vivre la vie qu’elle a choisie avec l’homme qu’elle aime. Cette relation mère-fille pas toujours évidente, écrite avec des mots infiniment bien choisis. J’ai été charmée par l’écriture toute en finesse de Nathacha Appanah. La douceur qui émane du roman, cette délicatesse, c’est très touchant. Remarquable!

9.5/10

Extraits : (J’en ai choisi beaucoup…)

" Une mère est une sainte, tout le monde le sait. Elle donne des conseils avisés, dit les bonnes choses au bon moment, est pleine de douceur et d’amour, cuisine de bons petits plats dont, plus tard, elle donnera les recettes dans un cahier jauni à spirale et avec sa jolie écriture (forcément, une mère ça écrit bien, propre, déliés, attachés, courbés, liés, les mots comme des gestes d’une infinie tendresse), elle intitulera les recettes, donnera les ingrédients exactes, des tuyaux pour ne pas rater telle sauce, les petits trucs qui feront que ce serait une recette tenue d’une mère. " p. 13

" Tous les dimanches, je traîne le long de la Saône chez les bouquinistes qui me connaissent bien maintenant, ils me vouvoient toujours mais m’appelle par mon prénom, j’aime bien ça entendre mon prénom et un vous qui s’y colle. J’ai l’impression d’être respectée et pourtant d’être assez séduisante pour encore avoir un prénom qu’on promène sur la langue. " p. 18

" J’aurais souhaité être sage le jour du mariage de ma fille, par là, je veux dire ne plus avoir peur du lendemain, regarder mon passé et sourire, attendre l’avenir sans angoisse, avoir accompli ce dont j’avais envie, ne pas être envieuse de qui que ce soit, de quelque situation que ce soit, avoir un homme séduisant à mes bras, assez d’assurance pour pouvoir rire aux éclats et faire rire les autres, j’aurais voulu avoir assez de recul sur ma propre vie pour encourager ma fille, mais non, je ne suis pas tout cela, je n’ai pas tout cela. " p. 22

" Avec l’âge, je deviens superstitieuse. Je m’accroche, je me rassure des hasards, je me fabrique des gris-gris avec les heures qui passent, des porte-bonheur avec les matins bleus et je me dis que l’orage viendra laver les regrets. " p. 60

" Parce que, me connaissant trop bien, je sais que je serai constamment dans l’attente des jours creux. De l’instant où tout bascule, où l’amour fuit de soi comme une barrique trouée. De ce jour où je passerai devant mon homme et que je ne penserais pas à lui caresser les cheveux, à lui toucher le bras, à l’effleurer, non pas parce qu’il me dégoûterait mais parce que je ne ferais plus attention, à force de sa présence quotidienne à côté de la mienne. Je serais dans l’expectative de cette exaspération, vague, floue dont je ne pourrais identifier l’origine. J’aurais des sentiments mélangés, sans saveur comme une soupe trop cuite et cela ne me ferait plus connaître le manque de lui, la joie de le revoir et alors, je garderais les yeux ouverts quand il viendrait en moi parce que je n’aurais plus la surprise de son sexe, plus ce sentiment délicieux d’impatience quand les deux corps se cherchent et se frôlent. Les sentiments tièdes, voilà ce dont j’ai peur, et je suis persuadée qu’à force de les attendre, de les surveiller, je finirais par les provoquer et nous deviendrions, alors, des frères incestueux. " p. 143

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Un immense merci à Celsmoon pour cette belle découverte!

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La noce d’Anna, Nathacha Appanah, Gallimard, Folio, 2005, 178p.

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26 juillet 2009

Bouquiner - Annie François

annie_fran_ois4e couverture:

À ceux qui demandent « Dis-moi ce que tu lis…? », l’auteur répond par « Comment je lis ». Couchée? Assise? Au bureau, à la maison, à l’hôtel, au restaurant, dans le métro, à l’hôpital? Pourquoi ci? Pourquoi ça? Avec ou sans marque-page? Sur les conseils d’un ami, d’un critique, d’un libraire? Des gros volumes, des opuscules? Comment classer, empiler, ranger, ne pas ranger, déranger ses livres? Déménager à cause des livres? Quel plaisir prend-on au velouté ou la finesse du papier, à la souplesse ou à la rigidité des reliures, au bruit des pages qu’on feuillette, à leur odeur? Quel rapport avec la mémoire ou l’oubli, la culture et l’inculture?

Au fil d’une cinquantaine de chapitres drôles ou émouvants se dessinent une sorte d’autobiobibliographie, de portrait d’un couple, d’une tribu amicale, d’une confrérie de lecteur dont on aime à se sentir proche.

Bouquiner n’est pas un roman mais bien une autobiobibliographie de l’auteur Annie François. Un condensé d’anecdotes de sa vie de liseuse, d’amoureuse des livres. On se reconnaît dans ce portrait de lectrice, dans cette relation avec l’objet tant chéri. Cette lecture est indispensable à toutes LCA! J’ai souligné tout plein d’extraits qui correspondent particulièrement à ma façon de voir les livres et la littérature en général, je vous en laisse quelques unes.

8.5/10

Extraits :

« Mais jeter des livres, c’est aussi déchirant que de brûler des lettres d’amour ou un cahier d’école de sa grand-mère. » p.28

« Tant qu’un lecteur n’a pas reposé son livre de plein gré, c’est un individu potentiellement dangereux. » p.74

« En matière de livres, il y a mille approches, mille accroches : un auteur, un pays, une rencontre, un genre, des circonstances, un format, une humeur, une saison, une maison, etc. Tant de chose. Tout est un prétexte. Rien n’est indifférent. » p.91

« Pourtant, que d’angoisse avec un gros livre. Je dévore le premier tiers. Puis je ralentis à l’approche du mitan du volume, ce V confortable et intime. Après tout bascule. Même si je n’en suis qu’à la moitié, il n’y a plus que l’autre moitié. Je dégringole vers le mot fin. J’essaie de faire durer. » p.150

« La lecture avait fait de moi une gamine qui préférait la solitude à la collectivité, le livre aux jeux et aux balades, aujourd’hui au cinéma ou à la télé (mais rarement à une soirée entre amis). Ça complique la vie en société. » p.166

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Bouquiner, Annie François, Seuil, Points, 2000, 198p.

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24 juillet 2009

Maliki Tome 2 : Une rose à l'amer - Maliki

malikiPrésentation de l'éditeur:

Le grand retour du quotidien épique de la charmante Maliki et de ses colocataires félins ! Un concentré d'humour tendre et de train-train quotidien qui déraille immanquablement. Cet album de strips issus du Webcomic www.maliki.com est organisé en chapitres thématiques tous aussi poilants les uns que les autres. De l’enfance aux chats, en passant par les vacances : c’est tout le quotidien qui passe sous les griffes des charmants matous.

Vous aurez également le plaisir de dénicher des notes explicatives sur la manière de travailler de l’auteur. Mais c’est surtout l’occasion de découvrir Savage Ladybird, qui n’est autre que l’alter ego de l’héroïne !

J'adore, j'adore, j'adoooooore Maliki! Le 2e tome est aussi bon que le 1er! J'ai rigolé du début à la fin! Maliki est toujours impliquée dans des situations cocasses, désopilantes et tellement réelles. Entre bêtises félines, humour décapant et nostalgie enfantine, cette BD est un bijou!

Maliki Tome 2: Une rose à l'amer, Maliki, Ankama Éditions, 2008, 160p.

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22 juillet 2009

Zulu - Caryl Férey

Zulu4e couverture:

Enfant, Ali Neuman a fui le bantoustan du KwaZulu pour échapper aux milices de l'Inkatha, en guerre contre l'ANC, alors clandestine. Même sa mère, seule rescapée de la famille, ne sait pas ce qu'elles lui ont fait… Aujourd'hui chef de la police criminelle de Cape Town, vitrine de l'Afrique du Sud, Neuman doit composer avec deux fléaux majeurs: la violence et le sida, dont le pays, première démocratie d'Afrique, bat tous les records.

Les choses s'enveniment lorsqu'on retrouve la fille d'un ancien champion du monde de rugby cruellement assassinée dans le jardin botanique de Kirstenbosch. Une drogue à la composition inconnue semble être la cause du massacre. Neuman qui, suite à l'agression de sa mère, enquête en parallèle dans les townships, envoie son bras droit, Brian Epkeen, et le jeune Fletcher sur la piste du tueur, sans savoir où ils mettent les pieds… Si l'apartheid a disparu de la scène politique, de vieux ennemis agissent toujours dans l'ombre de la réconciliation nationale…

Ce que je connais de l'Afrique se résume aux émissions pub-télé de Vision-Mondiale. C'est sur que, comme tout le monde, j'ai entendu parler de l'apartheid mais sans jamais vraiment savoir de quoi il en retournait. La lecture de ce roman de Caryl Férey m'a ouvert les yeux sur ce pays de misère, de maladie et de violence. Jamais lu un roman policier si bien écrit. Mais, je vais vous avouer bien franchement, je suis totalement incapable de parler de cette histoire tellement elle m'a retournée. C'est une véritable claque au visage, une prise de conscience énorme vis-à-vis ce pays corrompu jusqu'à la moelle où l'horreur et la mort sont le pain quotidien… Lisez-le!

9.5/10

Extraits:

"Les oiseaux tiraient des diagonales impossibles entre les angles de la falaise; ils piquaient vers l'océan, s'inventaient des suicides, revenaient, à tire-d'aile…" p.15

"À force de ruminer sa féminité sur les champs masculins, sa part muselée avait resurgi, volcanique: violences vaines, amours et désillusions telluriques, Zina avait jeté son cœur du haut d'un pont il y a longtemps et attendait qu'une petite fille vienne le ramasser – elle, toujours." p. 274

Zulu a obtenu plusieurs prix amplement mérités, entre autre: Le Grand Prix de littérature policière 2008 et Le Grand Prix des lectrice de Elle 2009 catégorie policier.

Les avis d'Amanda Meyre, de Catherine et de Tiphanya.

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Zulu, Caryl Férey, Gallimard, 2008, 392p.

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20 juillet 2009

En attendant...

En attendant de partir vers les paysages grandioses et les plages invitantes de la Grèce et de ses Îles, j'aimerais bien m'imprégner de la culture de ce beau pays. Alors, je vous demande, avez vous des suggestions lectures ou cinéma dont l'histoire se situe là-bas. Des lectures contemporaines si possible. J'ai lu plusieurs Grands Classiques: L'Odyssée et L'Iliade d'Homère, Euripide, Sophocle... Ce n'est pas obligatoire que l'auteur soit d'origine grecque, je veux seulement que l'histoire s'y déroule. Au cinéma, de mémoire je n'ai vu que Mamma mia! et The Sisterhood of Traveling Pants et plusieurs documentaires dont le magnifique Grèce: Les secrets du passé présenté sur écran IMAX.

J'attends vos suggestions!

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15 juillet 2009

Mignons toutous

Papa veille sur sa tribu

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Maman, tu en fais une tête!?

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Ti-bébé roux

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Ti-bébés bruns

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15 juillet 2009

L'Arbre aux haricots - Barbara Kingsolver

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Taylor Greer n’a pas l’intention de finir ses jours dans le Kentucky, où les filles commencent à faire des bébés avant d’apprendre leurs tables de multiplication. Le jour où elle quitte le comté de Pittman au volant de sa vieille Volkswagen, elle est bien décidée à rouler vers l’Ouest jusqu’à ce que sa voiture rende l’âme. C’est compter sans le désert de l’Oklahoma où, sur le parking d’un bar miteux, elle hérite d’un mystérieux balluchon : une petite Indienne. On est à Tucson dans l’Arizona. Dans un garage un peu spécial, elle va rencontrer à la fois la générosité et l’inacceptable, et trouver l’espoir de garder celle qui est devenue son enfant, la petite Turtle.

L'Arbre aux haricots est une histoire originale, pleine d'humour, d'humanité et surtout pleine d'espoir et d'optimisme. La société américaine est dépeinte avec beaucoup de réalisme, avec ses bons côtés mais surtout ses travers. L'écriture de Barbara Kingsolver est pétillante et pleine de fraicheur. Elle dépeints avec finesse les majestueux paysages américains. Elle a une écriture sincère et vraie avec ses magnifiques portraits de femmes fortes et volontaires, ses personnage attachants, sympathiques et bienveillants. Sur plusieurs points, L'Arbre aux haricots m'a rappelé La petite voix du cœur de Billie Letts, un roman que j'avais adoré.

Une belle histoire de solidarité et d'amitié. Un joli roman qui donne le sourire aux lèvres!

8.5/10

Extrait:

"La vallée de Tucson se trouvait étalée devant nous, nichée dans son berceau de montagnes. La plaine déserte qui nous séparait de la ville s'offrait à nous comme une main à une diseuse de bonne aventure, avec ses buttes et ses mamelons, les lignes de vie et de coeur des lits secs de ses cours d'eau.

Venant du sud, un orage approchait, lentement. Il ressemblait à un immense rideau de douche gris-bleu tiré par la main de Dieu. C'était tout juste si on voyait au travers, si on distinguait les contours des montagnes de l'autre côté. De temps en temps de blancs rubans de lumière bondissaient nerveusement entre les nuages et les sommets des montagnes. Une brise fraîche se levait derrière nous, parcourant de frissons les troncs des prosopis.

Les oiseaux excités couraient sur le sol et se perchaient sur les herbes frêles qui se balançaient follement dans le vent." (p 239-240)

L’Arbre aux haricots, Barbara Kingsolver, Rivages, 1995, 277p.

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14 juillet 2009

Butineuse

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14 juillet 2009

Swapounet, un air de vacances

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Ehhh oui, encore un swap! Mais je ne pouvais pas passer à côté de celui-ci puisque c'est la copine Celsmoon qui l'organise!

Pour toutes les informations allez faire un tour ici. Clôture des inscriptions le 25 juillet!

Serez-vous de la partie?

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13 juillet 2009

L'Histoire d'Edgar Sawtelle - David Wroblewski

ed4e couverture:

Dans une ferme isolée au nord du Wisconsin, le jeune Edgar Sawtelle grandit seul entre son père et sa mère, avec lesquels il ne peut communiquer que par le langage des signes.

Depuis deux générations, les Sawtelle élèvent et dressent une race de chiens d'exception "à qui il ne manque que la parole", dont Almondine, l'amie de toujours d'Edgar, est un merveilleux exemple.

À l'arrivée de Claude, l'oncle du garçon, la paix du foyer vole en éclats.

Roman initiatique, roman des grands espaces américains, L'Histoire d'Edgar Sawtelle emporte le lecteur dans une quête effrénée de liberté.

L'Histoire d'Edgar Sawtelle est un roman en 5 parties. J'ai aimé la première partie où l'on fait la rencontre de la famille Sawtelle, leur histoire, leur quotidien et surtout où on découvre les fameux chiens Sawtelle. On nous explique les méthodes de dressage de ces chiens uniques, leur pedigree et la façon dont la lignée a été conçue. C'est très intéressant. Pour la suite, ça se gâte un peu. La deuxième partie m'a ennuyée, j'y ai trouvé quelques longueurs. Ensuite, la troisième partie, j'ai failli abandonner. J'ai posé le bouquin quelques jours et j'ai lu autre chose. Et j'y suis revenue, je lui ai laissé une seconde chance et j'ai bien fait! La quatrième partie m'a emballée, c'est la plus intéressante à mon avis. La dernière met tout en place, mais m'a un peu déçu. J'aurais aimé une fin différente, plus heureuse. Et il y a tout plein de chose qui m'ont embêtée dans ce roman, à commencer par les raisons qui poussent Claude à être si méchant. Je n'ai pas du tout compris ses motifs, ce n'est pas très clair. Bref, à lire si on aime les chiens et les magnifiques paysages du Midwest américain. Ah oui, j'allais oublier, la couverture de ce roman est tout simplement magnifique, une des plus belles que j'ai vu, totalement en accord avec le roman!

7/10 .

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Un coup de coeur pour Hathaway 

Elfique a un avis similaire au mien

Un abandon pour Jules.

L'Histoire d'Edgar Sawtelle, David Wroblewski, JC Lattès, 2009, 594p.

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12 juillet 2009

La Femme en vert - Arnaldur Indridason

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4e couverture:

Dans une banlieue de Reykjavik, au cours d’une fête d’anniversaire, un bébé mâchouille un objet qui se révèle être un os humain. Le commissaire Erlendur et son équipe arrivent et découvrent sur un chantier un squelette enterré là, soixante ans auparavant. Cette même nuit,  Eva Lind, la fille d’Erlendur, appelle son père au secours sans avoir le temps de lui dire où elle est. Il la retrouve à grand-peine dans le coma et enceinte. Erlendur va tous les jours à l’hôpital rendre visite à sa fille inconsciente et, sur les conseils du médecin, lui parle, il lui raconte son enfance de petit paysan et la raison de son horreur des disparitions.

L’enquête nous est livrée en pointillé dans un magnifique récit violent et émouvant, qui met en scène, à la fin de la Seconde Guerre Mondiale, une femme et ses trois enfants. Une femme victime d’un mari cruel qui la bat, menace ses enfants et la pousse à bout…

Je poursuis ma découverte des romans d'Arnaldur Indridason et je dois dire que celui-ci franchement est un des meilleurs romans policiers que j'ai lu! Je l'ai lu d'une traite en une seule journée. J'ai aimé La Cité des Jarres, mais j'ai adoré celui-ci! J'ai retrouvé l'inspecteur Erlendur, notre héros tourmenté, avec un franc plaisir! Indridason a un talent fou pour créer les ambiances propices au roman policier et surtout des personnages que l'on ne peut pas oublier. Nous en apprenons un peu plus sur les démons d'Erlendur ce qui le rend encore plus touchant et humain.

La construction du roman m'a beaucoup plu, c'est à mon avis un des points forts de La femme en vert. Trois histoires sont racontées en parallèle, l’histoire personnelle d’Erlendur, le récit de la vie d’une famille dont la femme est battue par son mari et l’enquête que mène l'inspecteur et ses fidèles collaborateurs Sigurdur Oli et Elinborg. L'intrigue nous fait naviguer entre le passé et le présent avec une efficacité redoutable. Une histoire triste, noire, violente qui donne envie de baisser les yeux, de détourner la tête pour ne pas être témoin de cette douleur, de cette cruauté.

10/10

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Pour tout plein d'autres avis visitez: Blog-O-Book

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La femme en vert, Arnaldur Indridason, Métailié, 2006, 298p.

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12 juillet 2009

Janette Manrara & Brandon Bryant

Argentine Tango

Cha Cha Cha

Disco

Jazz

10 juillet 2009

Butineuse

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10 juillet 2009

Lecture commune

Deux charmantes blogueuses Kalistina et Calypso se sont lancé dans une lecture commune durant l'été et elles nous invite à se joindre à eux. On est déjà plusieurs à être embarqué dans l'aventure. Alors, si ça vous tente le livre en question est

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4e couverture

En décrochant une bourse à l'université de Hampden, dans le Vermont, Richard Papen ne laisse pas grand chose derrière lui : la Californie, qui lui déplaît ; son adolescence, faite de souvenirs incolores ; et ses parents, avec qui il ne s'entend pas. Hampden est une porte de sortie inespérée, l'opportunité de vivre une nouvelle vie. Passées quelques semaines, il est bientôt attiré par un professeur atypique, Julian Morrow, esthète capricieux qui enseigne les lettres classiques à cinq étudiants apparemment très liés. Contre l'avis de ses professeurs, il tente de s'introduire dans le groupe de ces jeunes gens marginaux sur qui courent les plus folles rumeurs. Et il est loin d'imaginer ce que lui coûtera sa curiosité.

Puisque ce roman est dans ma PAL depuis un bon bout de temps je me dis que c'est le moment idéal pour le lire! La publication des billets est prévue pour le 25 août, ce qui nous laisse amplement le temps de lire ce bouquin pendant les vacances d'été! Alors, vous embarquez!?

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8 juillet 2009

Novecento : pianiste - Alessandro Baricco

Baricco_4e couverture:

Novecento n’a jamais connu d’autre univers que la mer. Devenu pianiste sur ce bateau dont il ne descend jamais, il devient un rouage et n’existe qu’à travers lui. Virtuose enflammant les " Roaring Twewties ", défiant Jelly Roll Morton " l’inventeur du jazz ", Novecento joue une musique jamais entendue, merveilleuse, à laquelle il restera lié pour l’éternité.

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Novecento : pianiste n’est pas un roman mais bien un long monologue destiné à être lu sur une scène par un comédien, Eugenio Allegri. Je m’attendais à autre chose, c’est une belle histoire mais l’écriture de Baricco ne m’a pas du tout impressionnée. Je cherche encore la musicalité dans le texte dont tout le monde parle…

6/10

Extrait :

" Il savait écouter. Et il savait lire. Pas les livres, ça tout le monde peut, lui, ce qu’il savait lire, c’était les gens. Les signes que les gens emportent avec eux : les endroits, les bruits, les odeurs, leur terre, leur histoire… écrite sur eux, du début à la fin. Et lui, il la lisait, et avec un soin infini, il cataloguait, il répertoriait, il classait… chaque jour, il ajoutait un petit quelque chose à cette carte immense qui se dessinait peu à peu dans sa tête, une immense carte du monde, du monde tout entier, d’un bout jusqu’à l’autre, des villes gigantesques et des comptoirs de bars, des longs fleuves et de petites flaques, et des avions, et des lions, une carte gigantesque. Et ensuite il voyageait dessus, comme un dieu, pendant que ses doigts se promenaient sur les touches en caressant les courbes d’un ragtime. " p. 42

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Alessandro Baricco, Novecento: pianiste, Mille et une nuits, 1999, 91p.

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7 juillet 2009

La Cité des Jarres - Arnaldur Indridason

la_cite_des_jarres4e couverture:

Pourquoi l’inspecteur Erlendur use-t-il sa mauvaise humeur à rechercher l’assassin d’un vieil homme dans l’ordinateur duquel on découvre des photos pornographiques immondes et, coincée sous un tiroir, la photo de la tombe d’une enfant de quatre ans? Pourquoi mettre toute son énergie à trouver qui a tué celui qui s’avère être un violeur? Pourquoi faire exhumer avec quarante ans de retard le cadavre de cette enfant? À quoi sert cette collection de bocaux contenant des organes baptisée publiquement la Cité des Jarres? Pourquoi nos enfants nous font-ils toujours souffrir? Pourquoi partout dans le monde la vie de flic est toujours une vie de chien mal nourri?

J’aime beaucoup les séries policières, j’en ai lu beaucoup depuis les 10 dernières années et je dois dire que j’en étais un peu blasée. Je trouvais que les intrigues, les personnages, le style se ressemblaient beaucoup, et tout ça manquait un peu de nouveauté. C’était sans compter l’arrivée dans ma vie de l’inspecteur Erlendur venu tout droit de Reykjavik, une ville d’Islande, cette île perdue au milieu de nulle part, à mi-chemin entre l'Écosse et le Groenland.

Erlendur est un bon vieux flic comme je les aime qui a tout de l'anti-héros : solitaire, usé par les années d’un métier qui ronge l'âme, têtu, bourru, abîmé par la vie. Plus tout jeune, il est divorcé et père de deux enfants déjà adultes. Il ne voit plus son fils et il a maille à partir avec sa fille Eva Lind qu’il tente tant bien que mal de sortir de l’enfer de la drogue. Il est bourré de défauts mais il est finalement très attachant. C’est un flic intelligent et persévérant. Il sait se montrer humain et compatissant avec les personnes touchées par l’enquête et veut à tout prix comprendre ce qu'il y a derrière tous les indices semés sur sa route, même si cela peut dérouter et surprendre ses collègues Sigurdur Oli et Elinborg. 

Avec ce premier roman de la série, on plonge dans l’ambiance particulière des polars venus du nord au ton sombre, rude et froid. Indridason montre une facette de l'Islande loin des clichés habituels des brochures touristiques. L’Islande d’Indridason est grise, brouillée par la pluie qui ne cesse jamais. Mais il évite de créer une atmosphère trop lourde. Un très bon polar qui me fait renouer avec le genre!

9/10

La Cité des Jarres, Arnaldur Indridason, Métailié, 2005, 286p.

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2 juillet 2009

Des fraises prêtes à cueillir

Pour moi, l'arrivée de l'été est synonyme de cueillette des délicieuses fraises du Québec. Je suis donc partie tôt ce matin. Direction, un champs de fraises! Miam! J'adore ces petits fruits juteux gorgés de soleil et les cueillir moi-même c'est tellement plaisant!

Un petit coup d'oeil...

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