La vie d'une autre - Frédérique Deghelt
4e couverture:
Marie a vingt-cinq ans. Un soir de fête, coup de foudre, nuit d'amour et le lendemain... Elle se retrouve douze ans plus tard, mariée, des enfants et plus un seul souvenir de ces années perdues. Cauchemar, angoisse... Elle doit assumer sa grande famille et accepter que l'homme qu'elle a rencontré la veille vit avec elle depuis douze ans et ne se doute pas du trou de mémoire dans lequel elle a été précipitée. Pour fuir le monde médical et ses questions, elle choisit de ne rien dire et devient secrètement l'enquêtrice de la vie d'une autre. Ou plutôt de sa propre vie.
C'est avec une énergie virevoltante et un optimisme rafraîchissant que Frédérique Deghelt a composé ce roman plein de suspense sur l'amour et le temps qui passe, sur les rêves des jeunes filles confrontés au quotidien et à la force des choix qui déterminent l'existence.
Parfois, on choisi certains romans et on a soudain l’impression que ce n’est pas le bon moment pour les découvrir. C’est ce qui m’est arrivé avec La vie d’une autre. Je suis restée sceptique face à cette histoire rocambolesque d’une femme qui perd la mémoire des 12 dernières années et où personne de son entourage, excepté peut-être ses enfants, ne se rend compte des changements dans son attitude, même pas son propre mari! J’ai réellement peiné durant ma lecture, la construction du roman, la manière dont l’histoire est écrite m’a déroutée. Les longs paragraphes où on saute du coq à l’âne, les dialogues non définis où se mêlent conversations et les pensées de Marie m’ont déstabilisé, bien souvent je ne savais pas qui parlait. Tout cela a vraiment dérangé ma lecture et m’a empêché de m’imprégner complètement dans le roman. Un rendez-vous manqué…
6/10
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La vie d’une autre, Frédérique Deghelt, Actes Sud, Babel, 2007, 340p.
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J'ai lu ce roman à l'occasion d'une lecture commune avec Manu, Canel, Cynthia, Mango et Tiphanie.
À voir aussi, les avis de Celsmoon, Lucie et Liliba.
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