Présentation de l’éditeur :
Son corps est sur le point de commettre un meurtre.
Son esprit parviendra-t-il à l'en empêcher ?
Dans un futur proche : après les ravages d'un virus mortel, seules ont survécu les populations très jeunes ou très âgées : les Starters et les Enders. Réduite à la misère, la jeune Callie, du haut de ses seize ans, tente de survivre dans la rue avec son petit frère. Elle prend alors une décision inimaginable : louer son corps à un mystérieux institut scientifique, la Banque des Corps. L'esprit d'une vieille femme en prend possession pour retrouver sa jeunesse perdue. Malheureusement, rien ne se déroule comme prévu... Et Callie réalise bientôt que son corps n'a été loué que dans un seul but : exécuter un sinistre plan qu'elle devra contrecarrer à tout prix !
Le premier volet qui vous plongera au coeur d'une société dangereusement fascinée par les apparences, dans un avenir ou la jeunesse est devenu le bien le plus convoité et une véritable marchandise.
En ce moment, je suis dans une passe littérature ado/jeune adulte (oui, je sais, je ne suis pas la seule!) À maintenant 31 ans, il est normal que quelquefois ça ne prenne pas, mais parfois je fais de belles découvertes. Starters entre dans la seconde catégorie. J’ai éprouvé beaucoup de plaisir à suivre la quête de Callie. Le roman est un véritable page turner. Dans la forme il n’apporte rien de nouveau, une dystopie jeunesse comme il s’en écrit des dizaines depuis quelques années avec histoire d’amour à la clé, mais c’est dans le fond qu’il trouve toute son originalité.
Le roman présente une société essentiellement portée vers l’apparence et la richesse, une société qui est obnubilé par la recherche de la jeunesse éternelle.
D’un côté il y a les Enders (vieux), avec la Banque des corps, ils ont trouvé la source inépuisable qui leur permettra de ne pas vieillir. Et ils sont prêts aux pires crimes pour conserver le corps de leurs vingt ans.
De l’autre côté, il y a les Starters (jeunes) qui ont perdu leurs parents durant la guerre des Spores. Ils sont pauvres, sans abri, mal-nourri et doivent se cacher, squatter des immeubles abandonnés pour avoir un toit sur la tête. Mais si les Marshalls mettent la main sur eux, ils sont envoyés dans des centres semblables à des camps de concentrations. Ils n’ont pas d’avenir devant eux, pas de possibilité de trouver du travail, ils sont la plaie de la société. Leur seule possibilité, la Banque des Corps…
Je n’ai qu’une hâte, lire le second tome, prévu pour novembre de cette année.
Encore une fois, la collection R de Robert Laffont m’épate! En plus de nous offrir un très bon roman, ils ont trouvé une excellente façon d’attirer les jeunes lecteurs avec l’utilisation des nouveaux médias et internet. Le site internet Starters.fr est tout simplement sublime! Il est complet et visuellement très réussi. Chapeau aux éditions Robert Laffont, je crois que c’est une bonne stratégie pour accrocher les ados et jeunes adultes et leur donner envie de lire.
Je vous invite à visiter le site internet du roman où vous pourrez lire le premier chapitre. Vous aurez également accès à une nouvelle inédite : Portrait d’un Starters.
Bonne lecture!
9/10
Starters, Lissa Price, Robert Laffont, collection R, 2012, 451p.